Statut de réfugiée pour une guinéenne fuyant un mariage forcé
En avril 2018, une ressortissante guinéenne saisissait Me DAVID afin que celui-ci l'assiste dans le cadre du recours contre sa demande d'asile. La requérante avait fui son pays en raison du mariage forcé dont elle avait été victime dans son pays.
L'OFPRA n'avait pas reconnu les faits.
Aussi, la requérante avait-elle décidé de faire un recours contre la décision devant la Cour nationale du droit d'asile.
Après avoir rappelé les conditions des femmes victimes de mariage forcé en Guinée, en particulier celles issues de l'ethnie soussou, la Cour nationale du droit d'asile établissait que les déclarations de la requérante étaient constantes, circonstanciées et précises et permettaient d'établir la réalité des persécutions.
La Cour nationale du droit d'asile concluait alors l'infirmation de la décision de l'OFPRA et à l'octroi du statut de réfugiée pour la requérante.
Cette décision, si certes elle n'est pas un revirement de jurisprudence, vient toutefois confirmer la jurisprudence de la cour nationale du droit d'asile en la matière.
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